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Plus de la moitié du tout premier film du célèbre réalisateur a été retrouvée en Nouvelle Zélande.
Trois rouleaux de pellicule du film The White Shadow de Graham Cutts ont été retrouvés en Nouvelle-Zélande apprend-t-on sur Hollywoodreporter.com. Alfred Hitchcock est crédité comme scénariste, directeur artistique et assistant réalisateur sur ce film de 1924, faisant de ces pellicules les plus vieilles empreintes connues d'Hitchcock dans le milieu du cinéma.
Les trois premiers rouleaux, sur six, représentent un peu plus de la moitié du film. Hitchcock a fait ses premiers pas en tant que réalisateur en 1925 avec The Pleasure Garden.
Au générique du film, Hitchcock est multi-crédité. Il exerce en effet les fonctions de scénariste, directeur artistique et assistant réalisateur. Si jeune, et un talent déjà bien affirmé, qui transpire dans le film. «The White Shadow est le lien manquant, une de ces rares productions qui nous permettent d’établir un pont entre le jeune Hitchcock débordant d’idées, et Hitchcock le réalisateur», s’enthousiasme David Sterritt, l’un des biographes du cinéaste. «Même si ce n’est pas lui qui a réalisé le film, sa patte est partout,» confirme l’auteur.
Les trois premières bobines de The White Shadow seront diffusées le 22 septembre 2011 au théâtre Samuel Goldwyn, à Beverly Hills. Les places pour aller trembler seront chères.

Trois bobines de The White Shadow (L’Ombre blanche), l’un des premiers films du jeune (24 ans) Alfred Hitchcock (qui ne l’a pas réalisé mais en fut le scénariste, décorateur et monteur outre ses fonctions d'assistant du réalisateur Graham Cutts), ont été retrouvées dans un amas de pellicules récupérées dans les années 1990 par les Archives du film de Nouvelle-Zélande (The New Zealand Film Archive). C’est ainsi une bonne moitié du film muet de 1923 qui est re-découverte, œuvre décrite par les Archives comme "un mélodrame doté d'une atmosphère sauvage", qui raconte l'histoire de deux soeurs, l'une angélique et l'autre sans foi ni loi. Si le sort des trois bobines manquantes n'a pas été élucidé pour le moment, on sait du moins qu'il s'agit probablement là de la seule copie restante.
C'est une des trouvailles "les plus significatives pour les chercheurs, les critiques et les admirateurs de l'oeuvre extraordinaire d'Hitchcock", a estimé David Sterritt, président de la Société nationale américaine des critiques de films. "Ces trois premières bobines de L'Ombre blanche, soit plus de la moitié du film, présentent une occasion unique d'étudier ses idées narratives et visuelles alors même qu'elles prenaient forme", a-t-il ajouté.
Les bobines figuraient parmi quantité de pellicules de films muets confiées aux Archives en 1993 après la mort d'un projectionniste, Jack Murtagh, qui travaillait dans un cinéma à Hastings (sur l'île du nord de l'archipel néo-zélandais) lors de la première moitié du XXème siècle, à une époque où les cinémas étaient supposés détruire les films à la fin de la période de diffusion… ce que ne fit pas Jack Murtagh, qui les conserva dans un abri de son jardin. Les Archives néo-zélandaises œuvrent depuis qu'elles en ont hérité à sauver la collection du projectionniste, très fragile car les films étaient alors fabriqués sur une pellicule à base de nitrate, extrêmement inflammable. Cette collection avait déjà permis de retrouver un film de l'Américain John Ford donné pour disparu, Upstream.